Parce que le Nord est une terre de tradition festive où l’on rit haut (de France), où l’on parle fort et où l’on partage “à fond”, tout est prétexte à faire la fête.
SPONTANÉE,
VIBRANTE,
AUTHENTIQUE
la fête déferle sans s’excuser et chacun en profite n’ayant ni honte de sa joie ni peur du ridicule. Quand le son monte à Aulnoye et qu’il est bon, on se défoule volontiers dans une ambiance débridée et bon enfant.
Les scènes qui se succèdent au rythme trépidant des foules enthousiastes qui répondent “présents” (le hurlent même) de tout leur coeur et de tout leur corps à coup de gestuelles endiablées, chorégraphies spontanées, ola et farandoles fantasques et looks ahurissants.
À y garder son âme d’enfant turbulent mais à y perdre sa voix.

C’est là tout notre savoir-fête, une façon d’être ensemble sans bouder son plaisir, dans une ferveur chaleureuse à nulle autre pareille…
Et pas un artiste qui ne le sentent, s’en chargent et la renvoie. Pour arriver à cette apothéose il a fallu tout un savoir-faire unique pour accueillir de si beaux plateaux.

Longue patience et mille ruses de la programmation, diversité et confiance des artistes, logistique affûtée gestion des flux et sens de l’accueil des publics et des artistes. Il en faut des bonnes volontés, des bénévoles, des talents et des métiers pour que pendant 3 jours la fête batte son plein… son plein de gens, d’artistes… Son plein de cœur, de rythmes et de plaisir à partager.
Être là
tout simplement
et intensément.
Mais la fête ne serait pas complète sans cet extraordinaire savoir-vivre que cette région délivre spontanément : un sens chaleureux de l’accueil, un goût un peu foutraque pour l’autre, une énergie à tout surmonter, une auto-dérision bienvenue et de la bonne humeur (fût-elle un peu tapageuse) à revendre, enfin non, à donner…

Savoir vivre ensemble, générations mêlées, goûts mixés, genres brassés, c’est aussi jouir de cette constante bienveillance dans les rapports humains.
C’est ainsi que nous sommes restés “à taille humaine”, car nous avons veillé à ce que chaque rendez-vous tiennent toutes ses promesses : un contact direct, un moment musical partagé, un partage où nul ne se sentirait exclus.


Dans la diversité des scènes et des styles, des artistes et des propositions, doit surgir cet instant vibrant, une sorte de souvenir instantané qui s’invente sous les yeux, se crée, jamais formaté pour atteindre chacun.
À l’image d’un Festival qui veut rester vivant, vibrant, qui si il s’amuse des turbulences veille toujours que le chahut ne suscite jamais une gêne et que la mise en œuvre de cette fête soit la plus respectueuse possible de l’autre, de l’environnement, des sensibilités.
Car le nouveau Savoir-fête doit être aussi intransigeant que fervent, aussi conscient que débridé, aussi créatif que populaire.
Il n’y a rien à négocier,
tout à se réjouir…
ensemble.
